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Resources | Supply Chain Management | September 29, 2021

Retour de l’inflation en Europe : L’optimisation du fonds de roulement comme moyen d’action !

Le paiement anticipé permet de contourner les contraintes de prêt et offre des liquidités rapides et abordables pour soutenir les fournisseurs sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.


woman loading boxes in a shipment facility

La gestion de l’inflation et des perturbations de chaîne d’approvisionnement en Europe et dans le monde n’est pas chose aisée. Concentrer ses efforts sur le cycle de conversion en trésorerie constitue un atout non négligeable pour atténuer ces difficultés.

En 2020, la crise sanitaire a entraîné d’importants dysfonctionnements des chaînes d’approvisionnement : fermetures d’usines, pénurie d’équipements de protection individuelle… Bien que cette année ait généré de nouveaux enjeux, la problématique de la chaîne d’approvisionnement reste au cœur des préoccupations des organisations. 

En mars 2021, un porte-conteneur a malheureusement attiré l’attention du monde entier en bloquant le canal de Suez pendant six jours. Ce dernier a retenu plusieurs milliards de dollars de marchandises et empêché l’approvisionnement de bons nombres d’entreprises à travers l’Europe.

Les causes de la hausse des prix

Aidés par les mesures de relance gouvernementales et les revenus épargnés pendant les périodes de confinement successives, les ménages se sont lancés dans une course à l’achat effrénée.

Au cours du dernier trimestre 2020, les consommateurs européens ont dépensé 1,7 milliard d’euros, soit une hausse de 14 % par rapport au trimestre précédent. 

Les différentes pénuries au sein des chaînes d’approvisionnement combinées à une demande croissante ont entraîné des perturbations généralisées ; certaines chaînes de restaurants ont dû fermer leurs portes après avoir épuisé leurs stocks de poulet, tandis que les manques de produits de première nécessité se traduisaient par des rayons vides dans les supermarchés.

Les livraisons de carburant ont également subi d’importants troubles.

Les biens de consommation n’ont pas été les seuls à être touchés par les pénuries. Les marchandises et les matières premières se sont également raréfiées.

Pour les entreprises, le coût des matériaux a significativement augmenté. Selon la Banque Mondiale, les coûts des matières premières ont bondi de 10 % depuis la période pré-pandémie.

Pour de nombreuses organisations, cette situation a entraîné des hausses de prix substantielles. Dans un article du Guardian datant de juillet 2021, le PDG d’Unilever, Alan Jope, a averti que son entreprise était confrontée à « des augmentations de coûts très importantes ». Il y évoque notamment une hausse de 70 % du prix de l’huile de palme, ainsi qu’une augmentation de 40 à 50 % des frais d’expédition.

« Notre premier réflexe est de chercher à faire des économies en interne pour compenser ces coûts, mais ceux-ci sont d’une telle ampleur que nous serons dans l’obligation d’appliquer cette hausse sur certains de nos prix », a-t-il commenté.

En Europe, Unilever n’est pas la seule société à prendre ces mesures. Selon le Financial Times, le leader européen de la fabrication de peinture, AkzoNobel, a appliqué une hausse de prix à hauteur de 4,5 % en raison d’une forte demande et de défauts sur sa chaîne d’approvisionnement. Pour AB InBev, l’augmentation du coût des canettes et du transport a limité les bénéfices, malgré des ventes plus importantes.

Les entreprises victimes de la crise des semi-conducteurs

Ces pénuries ont ajouté une pression supplémentaire sur les producteurs qui peinaient déjà à trouver suffisamment de fournitures pour satisfaire leurs clients. Cette situation était particulièrement visible dans l’industrie des semi-conducteurs.

Les puces de silicium, qui sont utilisées dans les réfrigérateurs, les consoles de jeux ou encore les serveurs informatiques, sont devenues très difficiles à se procurer. Du fait de l’achat de materiel électroniques par les consommateurs durant les périodes de confinement et de l’important approvisionnement en ordinateurs par les entreprises, les fabricants de puces ont subi une pression considérable et inattendue ; et n’ont pas pu répondre à la demande.

L’industrie automobile a également contribué à cette pénurie, notamment en stockant un nombre conséquent de celles-ci destinées à la production de véhicules électriques qui nécessite 10 fois plus de semi-conducteurs que les voitures à essence. Malgré cela, les constructeurs automobiles ont été contraints de réduire leurs productions. Porsche et Skoda ont annoncé s’attendre à des retards dans les lignes d’usine, Toyota a déclaré avoir reduit sa production de 40 % en septembre.

Une tension inflationniste partie pour rester

La combinaison d’une offre faible et d’une demande élevée ont conduit à des pressions inflationnistes.

Dans toute l’Union Européenne, l’inflation a bondi jusqu’à 3 % en août contre 2,2 % le mois précédent — c’est le niveau le plus élevé depuis une décennie.

En juillet, la BCE a relevé son objectif d’inflation de « inférieur mais proche de 2 % » à 2 %, déclarant l’objectif comme symétrique – « ce qui signifie que les écarts d’inflation négatifs et positifs par rapport à l’objectif sont également indésirables ». Enfin, elle a également indiqué que les taux d’intérêt ne seraient pas augmentés avant que l’inflation n’atteigne l’objectif de 2 % vers 2023.

Les conséquences sur les petites et moyennes entreprises

La crise a engendré des coûts de temps et d’argent considérables pour les entreprises qui ont été obligées de repenser rapidement leurs stratégies d’achats. C’est particulièrement le cas pour les petites entreprises.

Le rapport HSBC Navigator a révélé qu’un tiers des entreprises sélectionnent désormais leurs fournisseurs en fonction de l’efficacité avec laquelle le pays d’exploitation a géré la pandémie de COVID-19. Dans le même temps, 28 % privilégient la résilience opérationnelle et la capacité à livrer rapidement.

Les grandes entreprises disposent généralement d’une puissance financière suffisante pour s’approvisionner et stocker les marchandises avant l’augmentation de la courbe inflationniste. En revanche, les PME n’ont pas toujours ce luxe. Un exemple parlant en Europe est celui des restaurants ; ils luttent contre une inflation alimentaire qui a atteint 4,3 % en 2020.

Parmi les économistes, les opinions divergent quant à savoir si la récente flambée des prix est transitoire ou susceptible de perdurer. En effet, avec des taux d’intérêt si bas – et peu de signes indiquant que les banques centrales ont l’intention de les augmenter – la consommation devrait rester élevée.

Pour les petites et les grandes entreprises, prévoir le pire en vaut la peine. Heureusement, il existe des moyens reconnus et fiables pour atténuer l’impact de l’inflation.

C2FO, allié des entreprises dans le soutient de leur fournisseurs

  • Pour maîtriser leur cycle de conversion de trésorerie

Les mesures de réduction des coûts n’ont qu’une portée limitée. En revanche, disposer de liquidités pour acheter des fournitures à l’avance réduit considérablement les frais généraux à moyen terme.

Même si les entreprises ne disposent pas de tels niveaux de fonds de roulement disponibles, elles ont la possibilité de gérer leur cycle de conversion de trésorerie pour en faire un avantage sur le marché.

Dans un environnement inflationniste, le coût des stocks peut avoir tendance à augmenter – à l’inverse la valeur des ventes peut diminuer entre la date d’achat et celle d’encaissement. L’optimisation du fonds de roulement est un moyen pour les entreprises d’atténuer les effets de cette situation. En outre, les banques chercheront à compenser le coût de la hausse de l’inflation par des taux d’intérêt plus élevés, rendant les liquidités beaucoup moins accessibles pour les petites structures.

C2FO permet aux organisations de réduire leur cycle de conversion en trésorerie et de surmonter les pressions de ce marché difficile.

En effet, la solution de paiement anticipé de C2FO améliore les flux de trésorerie, renforce la chaîne d’approvisionnement et protège l’écosystème de fournisseurs et de clients.

C2FO les aide également à réduire le DSO en offrant aux fournisseurs un paiement anticipé en échange d’une remise. Ainsi, les sociétés peuvent accéder aux liquidités dont elles ont besoin pour s’approvisionner avant que les prix n’augmentent davantage.

  • Contre la réduction de leurs marges

Comme l’ont montré ces dernières années, l’avenir demeure très incertain. Mais une chose est sûre : les entreprises qui sont en mesure d’affaiblir l’impact de la réduction des marges due à l’augmentation des coûts d’approvisionnement possèderont un avantage incontestable sur le marché post-pandémie.

Selon le New York Times, avant le déclenchement de la crise, les grandes entreprises absorbaient souvent les coûts lorsque les fournisseurs augmentaient les prix. Une concurrence féroce les obligeait à maintenir des prix stables. Désormais, les organisations répercuteront la majorité de ces augmentations de coûts des fournisseurs sur les consommateurs.

C2FO aide ses clients à réduire la perte de marges liée à ces événements macroéconomiques. Les sociétés qui voient leurs marges se limiter, en raison de la hausse des coûts des matières premières et de la production, devraient explorer les solutions de paiement anticipé de leurs fournisseurs. Le rendement qui en résulte est un moyen efficace de compenser l’inflation des coûts des matières premières.

En résumé

Le spectre de la stagflation, combinaison entre stagnation économique et poursuite de l’inflation, plane sur l’économie mondiale.

Dans les années 1970, la stagflation a entraîné un endettement coûteux et un taux de chômage élevé. A l’époque, les Banques Centrales avaient utilisé la politique monétaire afin de restreindre la masse monétaire et assurer une stabilité des prix.

Depuis, de nombreuses grandes entreprises ont tiré profit du passé. Elles ont prudemment contracté des dettes à plus long terme et à un coût fixe. Toutefois, elles n’ont pas toutes cette capacité.

Dans notre économie mondialisée, les organisations sont interdépendantes. Qu’importe à quel point une grande entrprise s’est protégée, si son écosystème commercial est en difficulté, elle en ressentira les conséquences. Le danger persiste car la combinaison toxique de la hausse des coûts des matières premières et de celle des liquidités pourrait engendrer des répercussions négatives sur la chaîne d’approvisionnement.

La réponse pour lutter contre l’inflation est étonnamment simple : permettre aux fournisseurs d’accélérer le paiement de leurs factures approuvées.

Le paiement anticipé permet de contourner les contraintes de prêt et offre des liquidités rapides et abordables pour soutenir les fournisseurs sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.

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